C’est à l’âge de 19 ans que Stefan Früh, Allemand d’origine et amoureux de la France, s’installe à Paris.

Après son baccalauréat et ses études dans la haute couture Parisienne puis quelques années de stylisme de mode,

Stefan Früh revient à ses premières amours en reprenant ses études musicales et le chant lyrique au Conservatoire

Eric Satie à Paris.

Durant cette période il suit également des Master Classes auprès de Mickail Engerov de l’Opéra de Sofia,

Aneta Pavalache et Géraldine Ros.

C’est sous la baguette de chefs d’orchestre comme Mark Minkowski, Hugo Reyne, Kurt Masur, Jerzy Semkow,

qu’il participe à des productions internationales tant lyriques que de musique chorale au Théâtre du Châtelet,

à l’Opéra, puis au Théâtre des Champs Elysées à Paris, ainsi qu’aux Festivals de Salzbourg, Ferrara, Bologna,

Halle, sans oublier des saisons de concerts à la Salle Pleyel à Paris, l’Auditorio Nacional de Musica à Madrid,

le Concertgebow Amsterdam, le Semperoperde Dresden, Le Barbican à Londres, l’Arsenal de Metz et la

Philharmonie de Cologne.

C’est en voulant rendre service à ses collègues chanteurs et chefs d’orchestre que Stefan Früh en est venu au

coaching pour la musique en langue allemande. Très vite, sa connaissance de l’allemand combinée à celle

de la technique du chant lui ont permis de résoudre les problématiques de cette langue quand il s’agit de

l’utiliser pour la musique chantée.

Dès lors, des chefs d’orchestre comme Christophe Grapperon, Itay Jedlin et Simon Pierre Bestion le consultent

au début de leur travail artistique sur des questions de style, de couleurs et de justesse. Vient ensuite la mise en

oeuvre de sa technique de prononciation adaptée à la problématique du chant et son application concrète auprès

des chanteurs. Cette dernière reste toujours au service de la musique et des choix artistiques du chef de choeur

ou d’orchestre.

Notons également que diverses productions comme les Passions de J-S Bach à Ambronay, Sablé et Bruges,

le Requiem Allemand de Brahms, puis la supervision de plusieurs enregistrements de CD’s récompensés,

« Conversation d’une âme croyante avec Dieu », « Larmes de Résurrection », « Liebeslieder Walzer »

(Brahms / Schumann), lui ont permis de démontrer que la mise en place d’une prononciation juste et

soucieuse du détail était un garant du beau son dans toute sa palette expressive.

Plus récemment, Stefan Früh a été sollicité par des chanteurs lyriques afin de préparer leurs rôles.

Citons ceux de Senta ( Rheingold), Fricka (Walküre), les Vier letzte Lieder ( Strauss) ou les Wesendonck Lieder (Wagner).